La petite maisonnette où j’habite depuis quelques jours est située en pleine campagne sur une butte au dessus de Forcalquier. Un des stagiaires de la formation a très gentiment accepté de me louer le lieu juste à coté de sa maion malgré des problèmes d’évacuation d’eau. Pour moi, ça n’a aucune importante. Je suis au calme, seule, entourée de champs de coquelicots, du chant des cigales et du tintement des cloches des vaches. Et j’ai la vue sur le coucher de soleil tous les soirs. Le paradis. Juste derrière la maisonnette, en montant sur la butte, on peut voir la vue intégrale du pays de Forcalquier. Une alternance de collines, ravins et plateaux. Et au loin les montagnes des Hautes-Alpes. Les champs sont remplis de fleurs, c’est magnifique. En me baladant je tombe sur un superbe pissenlit couvert d’aigrettes. Sa beauté si simple, si ingénieuse, si fragile me saisit. Mes tracas des semaines précédentes me paraissent bien futiles en comparaison.